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Anne-Marie et Jacques ROMEUF

 

Le quartier artisanal gallo-romain des

Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme)

 

Les Martres-de-Veyre, près de Clermont-Ferrand, est un important centre de production sigillée qui a fait l'objet de nombreuses fouilles dès 1882. Les fouilles furent reprises par J.-R. Terrisse de 1934 à 1957 et l'ensemble de ses résultats a été publié en 1968 dans un supplément à Gallia. Une fouille de sauvetage fut menée en 1966 par H. Vertet, puis une deuxième en 1968 par A.-M. et J. Romeuf. Elles ont été suivies de dix campagnes de fouilles programmées, de 1973 à 1982. Elles ont permis de constater l'existence d'un secteur d'habitations lié aux ateliers de céramique.

Leurs fouilles ont complété celles de la nécropole et de l'officine de céramique déjà connues. L'histoire de l'atelier de potiers s'en est trouvée enrichie, même si les fours découverts sont peu nombreux. Elles ont montré que la fabrication de sigillée, restée prospère jusqu'à la fin du IIe s., a succédé à une production de céramique commune au Ier s., et que les ateliers s'étendaient dans l'espace hors des limites repérées antérieurement. L'existence du moulin a été une révélation originale, puisqu'on n'en connaissait peu auparavant en Gaule. La description qui en a été faite devrait permettre l'identification d'autres installations de même nature, dont l'existence est difficile à reconnaître compte tenu de la fragilité des structures qui les composent, et qui n'ont permis ici une telle identification que parce qu'elles étaient toutes partiellement conservées. Cette meunerie se situe au milieu d'un petit quartier . Il est intéressant de constater que l'industrie de la céramique a pu se développer ici sans pour autant détruire les autres petits artisanats existants.

La vision d'ensemble de la petite agglomération gallo-romaine des Martres-de-Veyre/Annoiolum commence donc déjà à être mieux connue grâce à l'archéologie. C'est juste après la Conquête que le site est occupé de façon organisée, et l'on peut supposer avec quelque vraisemblance qu'une partie des habitants descendait de l'oppidum de Corent situé au-dessus. Ceux-ci étaient des artisans travaillant l'os, le fer, et le bronze, fabriquant aussi de la céramique en petite quantité. Le quartier est resté habité sans interruption jusqu'à la fin du IIe s., date à laquelle la production de céramique a pris de l'importance en travaillant en liaison avec les officines de Lezoux. L'habitat s'agrandit alors et s'enrichit ; le canal est élargi, le moulin fonctionne ; les artisans et leurs familles bénéficient d'un niveau de vie suffisant pour leur permettre d'acheter des fibules, des intailles, des statuettes, etc. A la fin du IIe s., la production de céramique s'arrête, les habitats, pour la plupart au moins, et le moulin sont abandonnés.

 

Au sommaire :

LES FOUILLES

INTRODUCTION. LES FOUILLES DE 1968 A 1982, I. La stratigraphie, II. Les structures (Le canal. Les restes d’habitat (La Tène III, époque gallo-romaine précoce, époque flavienne, IIe siècle). 3. Les vestiges d’artisanat.)

Le travail de l’os. Le travail des métaux (fer, bronze, plomb. La fabrication de céramique (le four du Ier siècle, l’atelier du IIe siècle, histoire de l’atelier de céramique des Martres-de-Veyre). Le moulin ( Le moulin du IIe siècle, le hangar-entrepôt, le chenal d’arrivée d’eau, etc.). Le four de potier de la rue du Lot.

 

LA CERAMIQUE SIGILLEE

La céramique sigillée lisse : les formes (formes du Ier s, formes du IIe s.) et les estampilles et les marques (estampilles du Ier et du IIe s., rosettes, graffites)

La céramique sigillée décorée du Ier s. : vases à parois fines (gobelets Déch. 57 et coupelles Ritt. 22), vases Drag. 11, vases f.m. 28, vases Drag. 29 (estampilles, décors, ...), gobelets Déch. 67, lagènes Hermet 15, vases Knorr 78, vases Drag. 30, vases Drag. 37, estampilles, décors.

La céramique sigillée décorée du IIe s. et tardive : formes et marques, décors du début du IIe s. (Le Potier X-2, Le Potier X3/Drusus I, Le Potier X4/Igocatus, Le Potier X8/Medetus-Ranto, Le Potier X11/Ioenalis, Le Potier X12/Ioenalis, Le Potier X13/Donnaucus, Le Potier à la Rosette, Le Potier P5, Le Potier P10/Ioenalis), décors de L’époque 120-150 ap. J.-C. (Le Potier X5, Le Potier X6, X9/Medetus-Ranto/Potier D, X10/Ranto-Siluio, X14/Donnaucus II et Donnaucus-Sacer, Acaunissa, Arcanus, Attianus, Sacer, Attianus, Sacer, Le Potier au grand S, Austrus, Caratillus, Docilis, Drusus II, Illixo, Quintilianus, Potier apparenté à Quintilianus et à Avitus-Vegetus, Rentus ? Décors de la fin du IIe s. et du début d} IIIe s. (Advocisus, Aventinus I, Banvus, Caletus, Casurius, Cettus, Cinnamus I, Cinnamus/Cerialis, Cinnamus/Paullus, Paullus, Galenus, Cinnamus, Pugnus-Secundus, Criciro, Divixtus, Doeccus, Iullinus, Libertus II, Mercator II, Albucius, Censorinus, Ianuaris II/Paternus I, Iustus, Laxtucissa, Paternus, Potier inconnu proche de Paternus, Priscus, Servus II/Servus IV, potiers tardifs, vase orné à la molette.

Liste des noms de Potiers des Martres-de-Veyre

LA CERAMIQUE NON SIGILLEEE

La céramique à glaçure plombifère.

La céramique métallescente et pré-métallescente

La céramique fine et mi-fine

La céramique commune grossière et semi-grossière

Les statuettes en terre blanche

Les lampes

Objets divers en terre cuite (antéfixes, élément de colonne, plaques de foyer, pesons, jetons, billes, creusets, poinçon-matrice, matériel de fabrication des potiers).

 

LE MATERIEL NON CERAMIQUE

Les monnaies (les monnaies gauloises en argent, en bronze, potins. les monnaies romaines).

Les fibules.

Le bronze (le petit mobilier: lampe plastique, statuette, clés, clous, appliques, anses, charnières, crochets, attaches de courroies, chaînes, clochettes, vaisselle. la parure : bagues et bracelets, boucles de ceinture, anneaux. objets de toilette : miroirs, spatules, cuillers à fard, pinces à épiler. vestiges d’artisanat :styles, aiguille, épingles,. poids, plombs de pêche, petit outil conique, gouttes de bronze fondu. divers : plaques et lamelles, tiges, débris divers non identifiés.

Le fer (les outils: outils isolés, ciseaux et burins, coins, poinçons et aiguilles, spatules, couteaux, lames diverses, pointe de flèche, hipposandale. le mobilier : stylets, peson, clés, pièces d’huisserie, clavettes, goupilles et gonds, clous, crochets, anneaux, chaînes, plaques, joint de canalisation).

Le plomb (lingot, pions, rivets et agrafe de réparation, rondelles de protection, plombs de pêche sur elles-mêmes, plaques, tiges et fragments épais).

L'os (restes du travail de l’os, éléments de charnières, aiguilles et épingles, objets divers.

Le verre (verre à vitres, vases, jetons, perles et bracelet, intaille).

La pierre (intaille, objets en pierre polie, silex, polissoirs, divers, éléments d’architecture, statuaire, meules).

CONCLUSION

 

 

 

Cet ouvrage, au format 21x29,7, comporte deux fascicules sous couverture couleur quadrichromique. Le volume de texte comporte 265 pages. Le volume d'illustration comporte 179 planches qui regroupent plus de 3200.dessins et photographies.

 

Cet ouvrage constitue le deuxième volume des Cahiers du Centre Archéologique de Lezoux (collection dirigée par Philippe Bet et Richard Delage). Il sera adressé à tous les adhérents de l'association "Laboratoire de céramologie antique de Lezoux" à jour de leur cotisation 2000 (date limite d'adhésion : Ier juin 2000).

Il est possible de racheter la cotisation 1999 qui vous permet d'obtenir l'ouvrage de G. Rogers Poteries sigillées de la Gaule centrale.

 

 

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(à imprimer ou à recopier et à nous adresser par courrier postal)

 

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Rachat de la cotisation 1999 : 52 euros (autres pays que la France : 57 euros).

Rachat de la cotisation 2000 : 40 euros (autres pays que la France : 45 euros).

 

 

Date et signature (obligatoire)

 

 

 

Laboratoire de céramologie antique (ass. loi de 1901), Centre archéologique Duchasseint, 5 rue Baudet Lafarge, 63350 Maringues